Un nul contre l’Albanie, qui plus est en France, n’est pas réellement le résultat qui était attendu, d’autant plus que les Bleus ont semblé parfois être à côté de la plaque, notamment en première période. Mais Didier Deschamps tient à relativiser l’impact de ce nul, rappelant que l’Albanie avait des atouts et surtout que la France s’installait dans un 4-4-2 inédit pour la plupart des joueurs tricolores.
« On s’attendait à ce genre de match, de par les caractéristiques de cette équipe d'Albanie, qui est bien regroupée, qui défend bien. Cela n'a pas été simple. On a mis plus de mobilité en seconde période avec beaucoup de situations et des centres. Le résultat n'est pas celui qu'on escomptait, mais la seconde période a été meilleure. C'est bien qu'on ait pu revenir face à une équipe qui a été accrocheuse jusqu'au bout. On aura besoin de ça, cela ne nous était pas arrivé depuis un petit moment. Ce n'est pas la peur de perdre, mais l'envie de gagner. On a cherché jusqu'au bout à mettre ce deuxième but, on doit maintenir ça. Le 4-4-2 ? Quand c'est nouveau, il n'y a pas d'automatismes. On peut faire mieux dans ce système, mais je ne veux pas non plus le condamner. On a plus de repères avec une attaque plus en largeur, l'occupation du terrain est plus rationnelle avec un trio d'attaquants », constate le sélectionneur national, qui aura l’occasion de changer de tactique, ou pas, dès mardi au Vélodrome contre la Suède.