Deschamps l’avoue, Honduras, Equateur, il ne connaît pas

Dans les prédictions des tirages au sort les plus faciles sur lesquelles la France pouvait tomber, la Suisse et l’Equateur sont régulièrement tombés. Alors forcément, Didier Deschamps a eu du mal à y croire en voyant la France tomber dans le Groupe E de ces deux pays, avec le Honduras (notre photo) en prime. Sans langue de bois, pour une fois diront certains, le sélectionneur national a reconnu qu’il n’avait pas beaucoup d’informations à se mettre sous la dent à propos de ses futurs adversaires, si ce n’est que la France allait ainsi éviter de passer par le Nord du Brésil, où les températures sont plus fraiches. De plus, le champion du monde 1998 a précisé que les matchs amicaux des Bleus seront probablement un peu plus axés sur des adversaires au jeu plus sud-américain. 

« Au-delà des adversaires, il y a quand même une bonne chose c’est que nous ne jouons pas au Nord, avec des températures et une humidité élevées une distance très importante. On reste plus ou moins dans le même secteur, qui n’est pas trop loin de notre camp de base. C’est plutôt la bonne nouvelle. On a commencé déjà avec notre staff à planifier le travail. La Suisse sera forcément l’adversaire le plus difficile. On rencontre des Sud-Américains. Ce sont des équipes que je connais moins que la Suisse. J’ai vu que l’Équateur a terminé à la quatrième place des qualifications, assez loin des deux premiers et l’Honduras troisième en Amérique centrale. Cela aura une influence pour nos adversaires sur les matches amicaux. Donc, dans notre préparation, on rencontre aura au moins un pays sud-américain. Le match le plus important sera le premier. Le remporter nous placerait de manière idéale. Ne pas rencontrer la Suisse est bien. Ce sera l’Honduras. Il faudra gagner ce match », a d’ores et déjà prévenu, qui connaît, pour l’avoir expérimenté en 1998 notamment, l’importance de bien débuter une telle compétition.