Né pour gagner. Une expression qui convient bien à la lecture du palmarès de Didier Deschamps en tant que joueur et entraîneur. L’actuel sélectionneur des Bleus est en effet le premier Français à avoir soulevé une Coupe du monde, lui qui a également mis fin à une série de 17 ans sans titre lorsqu’il est arrivé sur le banc de l’OM. Et les observateurs ne s’y trompent pas, Deschamps est bien l’un des principaux artisans de la réussite actuelle de l’équipe de France, même s’il refuse de l’admettre, sachant pertinemment que sa cote pourrait vite chuter en cas d’élimination des Bleus.
« C’est simple: quand une équipe gagne, le mérite en revient à 95% aux joueurs et 5% à l’entraîneur et quand elle perd, c’est l’inverse, a plaisanté le sélectionneur tricolore dans les colonnes du Figaro. Oui, forcément. Même si je suis très proche de mon staff, que je sais qu’il me soutient, je n’oublie pas que le choix me revient en dernier lieu. Et que s’il y a échec, c’est à moi et personne d’autre de l’assumer. Mais ce n’est pas cela qui m’empêche de dormir, car j’aime avoir cette responsabilité. » Suffisant pour enlever la pression qui pèse sur ses joueurs ? Réponse à partir de lundi lors du huitième de finale face au Nigeria.