La Ligue professionnelle féminine présidée par Jean-Michel Aulas sera vigilante à un certain nombre de points pour défendre l’intérêt des joueuses et notamment leur salaire.
Le 25 avril dernier, Jean-Michel Aulas a officiellement été nommé président de la ligue professionnelle féminine. Déjà très engagé dans le football féminin lorsqu’il était président de l’Olympique Lyonnais, le vice-président de la FFF va continuer son œuvre dans ce nouveau rôle. Son objectif sera de veiller à la professionnalisation des clubs français en matière de football féminin et de structurer la D1 Arkema afin d’en faire un championnat de plus en plus compétitif. A travers ce poste, Jean-Michel Aulas sera par ailleurs le grand défenseur des joueuses féminines professionnelles et il tâchera de faire en sorte qu’elles puissent exercer leur métier dans les meilleures conditions, notamment sur le plan financier. Dans une interview accordée à L’Equipe, l’ancien patron de l’Olympique Lyonnais a ainsi dévoilé qu’il était grand temps de mettre fin à certaines absurdités du football féminin, où certaines joueuses évoluant en première division perçoivent encore un salaire inférieur à 1000 euros par mois.
Jean-Michel Aulas président, il reprend du service https://t.co/dId0bGEFlM
— Foot01.com (@Foot01_com) April 25, 2024
« Déjà, il y aura un nombre minimum de 11 contrats professionnels, qui va passer progressivement à 16. L'idée est que toutes les joueuses de D1 Arkema soient professionnelles. Et, dans la convention qu'on est en train de finaliser entre l'UNFP, Foot Unis et l'U2C2F, il y aura un salaire minimum au-dessus du SMIC et toute une série de dispositions propres au foot féminin : accompagnement dans la grossesse, accompagnement avec de jeunes enfants... Et, avec Paul-Hervé (Douillard, le directeur général), on s'est inspiré de ce qui se faisait dans le rugby : une partie du financement d'avantages sociaux présentés comme un pécule chez les garçons va être financée par le LFFP. L'idée est de faire en sorte que les droits d'image soient directement affectés aux joueuses » a lancé Jean-Michel Aulas, pour qui il est grand temps que les joueuses professionnelles puissent dignement vivre de leur métier. Si c’est déjà le cas pour les grandes stars féminines de l’OL ou encore du PSG, toutes les joueuses des autres clubs de D1 Arkema ne peuvent pas encore en dire autant.