Le premier match conditionne souvent la suite de la compétition d’une équipe. C’est certainement ce que Didier Deschamps a dû dire à ses joueurs avant de débuter le Mondial. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les Bleus ont reçu le message, eux qui ont commencé par maîtriser le Honduras (3-0) avant d’étriller la Suisse (5-2), pourtant tête de série du groupe. De quoi redonner espoir aux supporters tricolores, dont certains se sont mis à rêver d’une deuxième étoile sur le maillot bleu. Oui mais voilà, même s’il faut reconnaître que le sélectionneur français avait fait souffler quelques éléments, le match de l’Equateur a montré quelques signes inquiétants, à commencer par l’inefficacité de Benzema. Impression confirmée lors du huitième de finale contre le Nigeria, puis face à l’Allemagne en quarts. A l’image de l'attaquant du Real Madrid, l'équipe de France n’a pas du tout terminé sa Coupe du monde comme elle l’avait démarrée, d’où l’analyse de Rolland Courbis.
« On entend souvent l’expression « monter en puissance ». Depuis le match contre l'Equateur, c'est la descente en impuissance, a critiqué l'entraîneur de Montpellier sur RMC. Plus que la défaite contre l’Allemagne, c’est le fait que les Bleus aient régressé depuis cette rencontre, qui me déçoit. » A croire que le turn-over effectué contre l’Equateur a coupé l’élan des Bleus.