Avant le match de samedi face à la France, le sélectionneur lituanien tient à rappeler que les deux équipes ne boxent pas dans la même catégorie.
Leader inattendu de son groupe éliminatoire en compagnie de la Serbie, notamment en raison de deux probantes victoires en Roumanie et face à l’Autriche, la Lituanie ne recevra pourtant pas la France avec l'étiquette du grand favori. José Couceiro évoque donc des ambitions limitées avant la double confrontation face aux Bleus. « Evidemment, l'idéal serait de remporter les deux matches mais deux nuls me satisferaient également. Bien que nous soyons devant les Français au classement du groupe, ils restent les favoris. Ils ont besoin des six points. Tout autre résultat leur poserait de sérieux ennuis. Le premier match à Kaunas sera déterminant. Cela dit, même s'il y a toujours une petite chance pour le challenger, nous ne sommes pas la plus grande menace pour eux. La Serbie a encore un match à jouer contre la France », a précisé le technicien portugais.
A l’heure où il doit pallier à quelques absences sur blessure ou suspension, ainsi qu’à la méforme de ses joueurs peu utilisés à l’étranger ou à l’arrêt dans un championnat lituanien en plein marasme, José Couceiro évoque surtout l’important réservoir de joueurs de haut niveau côté français. Un élément qui pourrait faire la différence selon le sélectionneur lituanien. « La France a probablement les meilleurs joueurs du monde qui évoluent parmi les clubs les plus puissants : Barcelone, Manchester United, Bayern Munich, Olympique Lyonnais, Real Madrid et Arsenal. Alors qu'il a des soucis à gauche de sa défense, Domenech peut se permettre de ne pas appeler Eric Abidal qui joue à Barcelone. Cela démontre l'immense possibilité de choix dont dispose le sélectionneur français », a résumé José Couceiro, pour qui, même avec sa première place actuelle, la Coupe du monde est encore bien loin.