A la mi-temps de France – Mexique, Nicolas Anelka, lassé des reproches de son entraineur sur son placement pourtant catastrophique a envoyé balader Raymond Domenech de manière très crue.
Selon plusieurs sources concordantes, la sortie de Nicolas Anelka à la mi-temps du match face au Mexique n’aurait pas grand-chose à voir, directement tout du moins, avec ses prestations sportives. L’attaquant français, à qui Raymond Domenech aurait fait des reproches personnels à la pause sur son placement trop bas, a dans un premier temps répondu en niant les faits et en estimant qu’il faisait ce qu’il avait à faire. Le sélectionneur a alors menacé Anelka de le faire sortir s’il ne jouait pas à sa place désignée, ce qui lui a valu une insulte personnelle inadmissible.
Le journal L’Equipe n’hésite pas à en faire une « une » peu glorieuse en répétant mot pour mot ce que plusieurs des internationaux présents dans le vestiaire ont entendu « va te faire enc… sale fils de p…. ». Des insultes que Domenech n’a bien sûr pas laissé passer et que rien ne peut justifier. Si cela n’aurait peut-être rien changé au résultat final, cela n’a certainement pas aidé les Bleus à rester solidaires et dans le match alors que les chances françaises étaient encore entières à la pause avec ce match nul. Pour Nicolas Anelka, c’est au minimum le Mondial qui est terminé même s’il était bien présent à l’entrainement ce vendredi. Mais cela ne semble pas préoccuper le moins du monde l’enfant terrible du football français, qui est le seul joueur à être passé devant les journalistes, après la défaite face au Mexique, avec un large sourire sur le visage.
Le chantier que Laurent Blanc prendra en main ne sera pas seulement technique, physique et tactique, mais il sera aussi moral. Il faudra redonner un esprit à cette équipe, où l’individualisme à outrance et la starisation ont fini par provoquer des réactions logiques : l’échec de joueurs qui refusent de se fondre dans un groupe, de jouer ensemble et qui n’acceptent pas les critiques provoquées par leur comportement suicidaire pour ce sport avant tout collectif qu’est le football.
