Le défenseur lyonnais ne saute pas les étapes, lui qui n’a pas encore connu de première sélection avec les Bleus, mais avoue forcément penser au rendez-vous africain de 2010.
Inconnu au bataillon ou presque il y a un an de cela, moment où il évoluait au Vitoria Setubal, Aly Cissokho pourrait bien connaitre sa première cape internationale en équipe de France dans les prochains jours. Le défenseur de Lyon, repéré après seulement six mois impressionnants avec le FC Porto, a justifié le prix exorbitant placé sui lui par le club rhodanien (15 ME minimum), et voit désormais encore plus grand.
« Quand tu es sélectionné, forcément tu y penses. La Coupe du monde, c'est un rêve de gosse. En 2006, j'étais loin d'y penser. Il faut savoir redescendre de son nuage et se remettre à bosser. Durant cette année 2009, qui est passée extrêmement vite, j'ai énormément travaillé. Il y a eu beaucoup de joie aussi. Et je suis récompensé. Mon objectif est de bien m'adapter à l'équipe, de vivre une belle expérience. Ça ne peut que m'apporter. Je vis le moment présent. Si je rentre lors d'un des deux matches, j'aurais une pensée pour mes parents qui m'ont toujours soutenu », a livré l’ancien joueur du FC Gueugnon, qui a déjà apprécié ses premières heures en Bleu, et ne se projette pas forcément non plus sur une participation aux barrages, Patrice Evra étant pour l’heure indéboulonnable.
« Evidemment, tous les Lyonnais me parlent. Ils sont trois (Lloris, Govou, Toulalan), c'est plus facile. Après, il y a eu aussi Eric Abidal et Karim Benzema qui sont venus me voir pour discuter de l'OL. Evra et Clichy sont de très grands joueurs. Concernant le Mancunien, c'est un peu un exemple. Il a beaucoup d'expérience et il joue dans un très grand club », a livré Aly Cissokho, qui, de son côté, pour sa première saison en Ligue 1, commence déjà à accumuler une belle expérience au niveau européen.