Avant le début du Mondial qui débutera ce jeudi, l’équipe de France féminine a pour objectif d’atteindre au moins les demi-finales. Un parcours difficile voire quasi improbable si l’on en croit les prédictions du statisticien Opta.
Hervé Renard connaît sa mission. Au moment de sa nomination, le sélectionneur de l’équipe de France féminine a reçu pour objectif d’atteindre le dernier carré du Mondial. La tâche s’annonce évidemment difficile compte tenu de la concurrence. Mais qu’importe, les Français y croient. Selon un sondage pour Winamax et RTL, réalisé auprès de 1 005 personnes âgées de 18 ans et plus, ils sont 69% à voir les Bleues disputer une demi-finale cet été.
Les Bleues ne sont pas favorites
Les sondés sont évidemment peu objectifs. Alors que de son côté, le statisticien Opta se base sur ses chiffres et se montre plus sceptique. Dans un premier temps, le spécialiste n’est pas inquiet pour les filles d’Hervé Renard. Malgré la présence du Brésil, de la Jamaïque et du Panama, Opta donne 56,3% de chances aux Françaises de finir en tête de leur groupe. Mais le pourcentage diminue sérieusement au fil des tours. D’après le statisticien, l’équipe de France, certes pressentie à 86,8% en huitièmes de finale, n’a plus que 52,5% de chances de passer en quarts.
Premier entraînement à Sydney 📍⚽️#FiersdetreBleues pic.twitter.com/uVRt5m9loC
— Equipe de France Féminine (@equipedefranceF) July 16, 2023
Et le chiffre baisse encore pour les demies (28,7%) et la finale (15,4%). A noter qu’Opta ne donne aux Bleues que 7,47% de chances de remporter la compétition qui se jouera en Australie et en Nouvelle-Zélande. Les favoris annoncés sont plutôt les Etats-Unis (21,65%), l’Angleterre (16,87%), l’Espagne (11,33%) et l’Allemagne (9,30%). Rappelons que l’équipe de France arrive diminuée dans la compétition. Le sélectionneur Hervé Renard est privé de l’attaquante Marie-Antoinette Katoto et de son ailière Delphine Cascarino. Tandis que la latérale gauche Selma Bacha, victime d’une entorse à la cheville, ne pourra pas débuter le tournoi.