Noël Le Graët a révélé cette semaine qu'une décision concernant la situation de Karim Benzema en équipe de France interviendra officiellement avant le 15 avril. Il reste donc un peu plus de deux semaines avant de connaître l'avenir immédiat de l'attaquant français du Real Madrid, lequel est entre les mains de la FFF et de Didier Deschamps. Mais pour Bruno Roger-Petit, tout cela est totalement bidon, Le Graët ayant, selon lui, d'ores et déjà tranché en faveur de Karim Benzema. Le suspense autour de ce dossier serait donc totalement artificiel.
« Ces Bleus là, à commencer par Griezmann qui s'entend si bien avec Giroud, ont-ils vraiment besoin de Benzema ? La question est posée. Sportivement et politiquement. Mais il se peut que l'on connaisse déjà la réponse de Deschamps et Le Graët. Surtout quand on lit que Griezmann avait déjà déclaré, il y a quelques jours : "J'espère que ce n'est pas moi qui sortirai de l'équipe quand Benzema et Valbuena reviendront" (…) L'aveu (involontaire ?) de Griezmann est la confirmation de ce que le président de la FFF, Noël Le Graêt, et le sélectionneur Didier Deschamps, préparent depuis des mois le retour de l'attaquant du Real, toujours mis en examen dans l'affaire de la Sextape de Valbuena. Et avec la complicité de Zidane au Real, jamais avare de compliments sur Benzema. En clair, sans paraitre s'en apercevoir, Griezmann a dit tout haut, à la volée, devant des journalistes, ce qui doit se dire tout bas dans les coulisses de l'équipe de France. Que Benzema va revenir. Que la décision est déjà prise. Et que lorsque Noël Le Graët dit qu'il y réfléchit, qu'il se donne encore un peu de temps, en réalité, il sait déjà ce qu'il entend faire… », fait remarquer, sur son blog, Bruno Roger-Petit, plutôt dubitatif devant la stratégie de communication du président de la FFF dans ce dossier, même si BRP admet que le récent sondage qui a indiqué que 70% des Français ne voulaient pas de Benzema chez les Bleus expliquaient cette position.