Parti de l’encadrement de l’équipe de France en même temps que Laurent Blanc après l'Euro 2012, Alain Boghossian n’a pas retrouvé de poste et dans l’Equipe il avoue que revenir dans le foot le démangeait, mais qu’il ne le ferait pas à n’importe quel prix. Cependant, celui qui avait été également mis dans le staff des Bleus version Raymond Domenech n’a pas voulu s’exprimer sur le livre de ce dernier, qui n’avait pas été tendre avec celui qu’il avait surnommé « Lolo m’a dit ».
« Je n’entre pas dans les polémiques. J’ai ma vérité. Domenech a bavé, c’est facile, c’est petit. Mais je n’ai pas envie de répondre (…) Je n’ai pas lu son livre, mais on m’en a parlé (…) Si je le croise, je lui demanderai pourquoi il fait ça, explique Alain Boghossian, qui évoque forcément le cas de Knysna, mais assume de manière collective cette faillite en Afrique du Sud, sans incriminer l’ancien sélectionneur national. Knysna, on m’y fait penser. Je ne peux pas enterrer le truc. J’étais dans les vestiaires. Mais je ne vais pas m’épancher dans la presse. J’en parle à mes amis. Il y avait beaucoup de rancœurs, des trucs s’étaient passés durant les qualifications. Si tu fixes un cadre dès le départ et que tu expliques que ton cadre, c’est celui-là et que le joueur veut en sortir…Le responsable de ces échecs est un collectif. Le message est mal passé, a été mal perçu ou mal interprété. 2010 est un énorme échec. Ce qui s’est passé est inadmissible. »