Lors des deux dernières compétitions internationales, l’Euro 2008 et le Mondial 2010, l’équipe de France avait débuté le tournoi par un match nul qui avait finalement été le seul point pris par les Bleus au final. Le partage des points contre l’Angleterre (1-1) demeure donc un résultat mitigé, surtout devant la faiblesse de l’adversaire et le manque d’animation offensive de l’équipe de France. Face à une formation ukrainienne bien plus emballante lors de son match d’ouverture face à la Suède (2-1), les joueurs de Laurent Blanc devront certainement hausser leur niveau de jeu et le rythme. S’il est impatient d’être à l’heure du coup d’envoi, le sélectionneur national tient aussi à rappeler qu’une victoire éventuelle ne qualifierait de toute façon pas les Bleus.
« Quel que soit le résultat du match contre l’Ukraine, il faudra gagner le suivant. Le football est un éternel recommencement. Commencer par un nul, ce n'est pas le meilleur résultat. Mais on fait avec. Donc les deuxièmes et troisièmes matches sont forcément décisifs. Les joueurs offensifs ne sont pas les seuls à devoir faire la différence. Vendredi, je demanderai aux joueurs qu'ils se lâchent. On ne pourra pas rééditer nos trente premières minutes face à l'Angleterre. Sinon, on perdra le match. La différence, on devra la faire près du but adverse. Si personne ne prend d'initiative, tes attaquants se retrouvent à quarante mètres du but. L'Ukraine a très bien débuté son Euro. La pression était présente sur le premier match. Elle le sera encore plus sur le deuxième. La pression motive ou inhibe les joueurs. On saura demain (vendredi) », a expliqué Laurent Blanc, qui sait que la pression a déjà semblé quelque peu paralysante pour la France face à l’Angleterre, dans un match tendu.