L'entraîneur des Girondins de Bordeaux avoue ne pas être insensible à une éventuelle sollicitation de la part de la FFF pour prendre les commandes des Bleus. Mais il pense aussi à son club.
Le feuilleton de la succession de Raymond Domenech après le Mondial s’annonce déjà comme l’un des événements de l’été. Il y a bien un grandissime favori, Laurent Blanc, sauf qu’il n’est pas certain que le Président veuille déjà quitter ses fonctions d’entraîneur de club pour endosser le costume de sélectionneur national. Invité sur Europe 1, le technicien girondin n’a toutefois pas nié un réel intérêt à cette fonction, si l’occasion se présentait. Mais il avoue que le calendrier ne plaide pas pour cela.
« Devenir sélectionneur national, ça me plairait, c'est sûr. Mais je peux aussi refuser. Contractuellement je ne suis pas libre. N'oublions que j'ai un employeur. Mais si on me le propose, j'y réfléchirai c'est sûr. Mais, il y a un problème de dates. La finale de la Coupe du monde, c'est le 11 juillet, à moins de prendre un entraîneur libre, les autres seront en pleine préparation et je ne vois pas un entraîneur tout laisser tomber. Pour moi en tout cas ça serait difficile », prévient Laurent Blanc, qui souhaite clairement que la Fédération Française de Football se positionne assez rapidement sur ce sujet. L’entraîneur de Bordeaux en a profité pour indiquer qu’à ce jour il n’avait reçu proposition de la part de la FFF, et des différents clubs avec lesquels on lui avait prêté des contacts, et notamment Manchester United. « Ce n'est pas parce que j'ai des liens forts avec M. Ferguson qu'il va me dire : " Bah voilà Laurent, je te réserve la place " », a précisé Laurent Blanc.
