Blanc et Bleus, on s'embrouille déjà

Blanc et Bleus, on s'embrouille déjà

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L'annonce d'un accord de principe entre Laurent Blanc et la FFF au sujet de la sélection nationale a brouillé le message de Jean-Pierre Escalettes même si ce dernier a démenti l'information.

Cette fois-ci nul ne pourra mettre en cause Raymond Domenech, mais la succession de l’actuel sélectionneur national après le Mondial, met déjà le foot français en ébullition. Depuis plusieurs semaines, Jean-Pierre Escalettes répète à qui veut l’entendre qu’il a bien quelques idées sur l’identité du futur coach des Bleus, mais que rien n’est décidé. Patatras, le Parisien révèle jeudi que Laurent Blanc a déjà donné son accord de principe et a rencontré pour cela un haut dirigeant de la Fédération Française de Football. Autrement le beau numéro du patron de la fédé ne serait que de façade, son choix était fait et entériné.


Évidemment, Jean-Pierre Escalettes s’est défendu qu’un tel accord soit déjà trouvé et que Laurent Blanc ait même rencontré un membre de la FFF. « C’est tout à fait faux. C’est ridicule. Évidemment que je démens complètement. Je serai le premier au courant. On n’en est pas à parler d’un éventuel sélectionneur. Ça viendra quand ça viendra. Absolument rien ne justifie ce genre de nouvelles. Si ce n’est de l’intoxication. Ça me paraît aberrant. Je me demande ce qu’on cherche à travers ce genre d’information. Ça fait du tort à cette équipe de France », a crié haut et fort le patron du foot amateur sur RMC, sans réellement convaincre.


Didier Deschamps, Luis Fernandez et Jean Tigana, dont les noms avaient été cités, auront donc le plaisir d’apprendre qu’ils sont a priori déjà hors course avant même le début des opérations. Un drôle de drame qui prouve que les leçons du passé, pas si ancien, n’ont pas servi aux autorités du football français en matière de communication. Si l’accord est en cours avec Laurent Blanc, ce qui ne serait pas un choix scandaleux, pourquoi ne pas le dire dès maintenant ? La FFF a ses raisons que visiblement la raison ignore.