La vive réaction de Samir Nasri après son but et le tacle envoyé à la presse et plus particulièrement aux critiques du quotidien L’Equipe à son encontre pendant la préparation ont fait beaucoup de bruit ce lundi. Jusqu’en Angleterre, où les médias d’Outre-manche n’ont pas compris cette réaction, estimant même que le joueur de Manchester City s’en prenait aux médias britanniques, pas vraiment tendres avec lui non plus. Néanmoins, devant ce remue-ménage qui se situe assez loin de ses préoccupations, Laurent Blanc a tenté de calmer le jeu, expliquant qu’il allait tout de même avoir une explication avec Nasri à ce sujet, mais que cela n’irait pas beaucoup plus loin étant donné qu’on est plus dans le domaine du règlement de compte à distance qu’autre chose. Et le sélectionneur de préciser que chacun devait balayer devant sa porte.
« Nasri ? Après le match, je ne l'ai pas vu. Il était au contrôle anti-dopage. J'aurai une discussion avec lui. Après, les réactions individuelles... Vous êtes de grands garçons. Réglez ce problème entre vous. S'il peut être réglé », a expliqué Laurent Blanc, avant de se montrer clairement agacé après la deuxième, puis la troisième question sur ce sujet. « Ca, ça vous intéresse. Moi ça ne m'intéresse pas. Si un joueur a des problèmes avec les medias, vous pouvez le régler. Un grand journal avait fait un édito titré "fermez-là", donc ça existe aussi chez vous », a expliqué le sélectionneur national à propos des leçons de morale données depuis les évènements de 2010 par le quotidien sportif français, qui visiblement n’agacent pas que Samir Nasri en équipe de France.