A la veille du comité exécutif de la Fédération Française de Football, Noël Le Graët est de plus en plus en danger. Proche du président de la FFF, Jean-Michel Aulas espère que ce dernier saura jeter l'éponge et il ne pense pas le remplacer.
Le football français s’apprête à vivre un mardi révolutionnaire, puisqu’il semble probable que dans la même journée le comex de la FFF va très probablement pousser définitivement sur la touche Noël Le Graët et pousser vers la sortie Corinne Diacre, entraîneuse de l’équipe de France féminine. Empêtré dans l’affaire engendrée par son comportement totalement intolérable, le président de la Fédération doit encore choisir entre se faire virer comme un malpropre ou bien démissionner dans l’intérêt du foot tricolore. Très proche de l’ancien patron de Guingamp, Jean-Michel Aulas ne cache pas son souhait de voir Le Graët choisir de quitter de lui-même son poste, et d’ensuite se consacrer pleinement à démonter les accusations sérieuses dont il est l’objet. Mais il ne faut pas compter sur le président de l’Olympique Lyonnais pour devenir président de la Fédération Française de Football lorsque cette fonction sera « remise en jeu ». Jean-Michel Aulas a un autre choix.
Aulas veut oeuvre pour le foot féminin français
« Noël veut faire passer l'intérêt de la FFF avant le sien »
— L'ÉQUIPE (@lequipe) February 27, 2023
JM Aulas pense que Noël Le Graët est prêt à démissionner de la présidence de la Fédération pour préserver l'institution. Et estime qu'il faut écouter les joueuses qui contestent Corinne Diacre pic.twitter.com/ubknbj4yQn
Se confiant dans L'Equipe, Jean-Michel Aulas prévient qu'il souhaite surtout travailler pour rendre le football féminin tricolore nettement plus concurrentiel. « Si la présidence de la Fédération peut m’intéresser ou si je reste sur ma ligne de ne pas souhaiter accéder à cette fonction ? Pour l'instant, je suis sur cette ligne-là, car je pense que c'est plus raisonnable. Je l'ai dit, je vais consacrer toutes mes forces à la création de cette ligue féminine professionnelle et à son management. Depuis huit ans, nos équipes de football féminin sont sur le toit de l'Europe, bien sûr avec l'OL, mais aussi le PSG. Moi, j'aspire à ce que le foot professionnel féminin ne prenne pas de retard par rapport à des concurrents européens qui ont bien avancé. Plein de belles choses ont été mises en route. Il faut que Philippe Diallo ait les moyens de pouvoir les assumer. C'est pour cela qu'il n'y a pas obligatoirement d'intérêt à aller là où il y aura sûrement des solutions intéressantes pour cette présidence », prévient le patron de l'Olympique Lyonnais, qui attend désormais ce que va décider Noël Le Graët devant le comité exécutif.