Lundi soir, le départ de Sylvain Ripoll, désormais ex-entraîneur de l’Equipe de France espoirs a été officialisé. Une décision à laquelle Jean-Michel Aulas, dont l’influence est grandissante à la FFF, a grandement participé.
Quelques mois après le départ de Corinne Diacre, qui a cédé sa place de sélectionneur de l’Equipe de France féminine à Hervé Renard, un autre changement majeur a été officialisé lundi par la FFF. Fragilisé après un Euro espoirs décevant, Sylvain Ripoll n’est plus le sélectionneur des Bleuets.
Jean-Michel Aulas patron officieux de la FFF ?
Dans un communiqué officiel publié lundi soir, la Fédération française de Football a confirmé le départ de Sylvain Ripoll d’un « commun accord » entre les deux parties. Une décision grandement motivée par un certain Jean-Michel Aulas, de plus en plus influent au sein de la FFF depuis le départ de Noël Le Graët. Si officiellement, Philippe Diallo est le président de l’instance, c’est bel et bien l’ancien président de l’Olympique Lyonnais qui tire les ficelles en coulisses selon Manu Lonjon, interrogé à ce sujet dans son émission sur Twitch.
D'un commun accord avec la FFF, Sylvain Ripoll ne sera plus l'entraîneur des Espoirs.
— FFF (@FFF) July 31, 2023
Il est apparu nécessaire d’ouvrir un nouveau cycle pour la saison 23/24 (JO de Paris 2024 et éliminatoires de l’Euro 2025) https://t.co/A70mewxMnX
« Il faut attendre de voir qui Jean-Michel Aulas va mettre à la place de Sylvain Ripoll pour le remercier mais c’est effectivement lui qui décide. C’est d’ailleurs à remettre en perspective avec ce qu’il s’est passé entre Aulas et Textor ces derniers jours. Que ce soit clair, Jean-Michel Aulas est le personnage le plus puissant du football français. Ce n’est pas du tout Philippe Diallo. Depuis que Noël Le Graët n’est plus en première ligne, le personnage le plus puissant du football français, c’est Jean-Michel Aulas et cela même s’il n’est plus président de l’OL. C’est lui qui a décidé de virer Corinne Diacre et qui a mis Hervé Renard à la place et là c’est lui qui a décidé pour Sylvain Ripoll. Et pour le successeur, on parle de Julien Stéphan et de Jocelyn Gourvennec » a estimé Manu Lonjon, pour qui Jean-Michel Aulas n’a jamais été aussi influent dans le football français. Paradoxale quand on sait qu’il a été le président de l’OL durant 30 ans, ce qu’il n’est plus désormais.