Les séances de tirs au but, ça se prépare. C'est le message passé après la qualification d'Arsenal face au FC Porto, et dans lequel Didier Deschamps peut se sentir visé.
Aussi incroyable que cela puisse paraitre, jamais deux équipes n’avaient du disputer une séance de tirs au but en Ligue des Champions depuis 2016 et la finale entre le Real et l’Atlético de Madrid. Ce fut pourtant le cas à l’Emirates ce mardi soir avec le match entre Arsenal et le FC Porto. Après le match, Mikel Arteta a avoué avoir préparé ses joueurs en leur faisant tirer des pénaltys, même s’ils n'avaient pas été nombreux à avoir réussi leur tentative. Peut-être que le gardien des Gunners, David Raya, était déjà trop fort. Toujours est-il que l’entraineur espagnol n’a pas voulu laisser les choses totalement au hasard, même s’il y a toujours deux façons de penser. Didier Deschamps estime par exemple que l’on peut s’entrainer autant que l’on veut sur pénalty, cela ne prépare pas au stress et à la pression d’une séance fatidique. Pour le sélectionneur des Bleus, qui a perdu dans cet exercice face à la Suisse ou à l’Argentine récemment, cela s’apparente à une loterie.
Les tirs au but, ce n'est pas une loterie
🥁 Last night's POTM...
— Arsenal (@Arsenal) March 13, 2024
🧤 With two big penalty saves in the shootout!
⭐️ David Raya ⭐️ pic.twitter.com/e3rhlaJxjq
De quoi provoquer un petit tacle venu de nulle part sur RMC, quand le journaliste Julien Laurens a félicité Arsenal pour sa qualification face à Porto. « Il faut reconnaitre les deux arrêts incroyables de Raya, et les pénaltys quasiment parfaits des quatre tireurs d’Arsenal. Un duel très serré sur les deux rencontres, il n’y avait pas grand chose entre ces deux équipes. Cela se joue à la mentalité aux tirs au but. Je pense que s’il y a bien un entraineur qui prépare ces choses-là, c’est Arteta. Pour lui, ce n’est pas Didier Deschamps, à dire que c’est la loterie. Raya part toujours du bon côté, et les pénaltys d’Arsenal sont très bien tirés », a livré le journaliste spécialisé sur le football britannique, et pour qui il n’est plus possible désormais de prendre à la légère une séance de tirs au but, aussi rare soit-elle dans le football moderne désormais.