Magazine de mode haut de gamme, l’Optimum consacre quelques pages à Nicolas Anelka dans son dernier numéro, l’occasion pour l’enfant terrible du football français d’évoquer l’énorme polémique engendrée en octobre dernier par Patrice Evra. Avant les barrages contre l’Ukraine, le défenseur des Bleus avait vivement critiqué certains consultants, provoquant de nombreux remous, mais évitant finalement une sanction. Forcément, face à cette polémique, Anelka prend fait et cause pour Patrice Evra, son copain de révolte lors du Mondial 2010 de sinistre mémoire pour les Bleus.
« Si un jour je dois partir en guerre, tout de suite à côté de moi, en première ligne, je placerai Patrice Evra. D’ailleurs, il n’y en a pas beaucoup que je mettrai (…) Pat a répondu à sa manière. En agissant de la sorte, il s’est fait quelque part le porte-voix des autres. Et il assume, car ce n’est pas son genre de se défiler (...) Les journalistes ne se rendent pas toujours compte de la violence de leur propos et du fait qu’ils vont parfois trop loin (...) Ça va aller en empirant. Je crains que cela ne se termine mal et que des incidents se multiplient. Il ne faut pas perdre de vue que, à l’origine, le football est un jeu. Je trouverais sain qu’il le reste », a expliqué Nicolas Anelka, qui lui non plus n’était pas du genre à prendre des pincettes quand il avait un message à faire passer, quitte à se fâcher avec pas mal de monde. Ce n’est pas Raymond Domenech qui dira le contraire.