L’ancien bad boy du football français s’est assagi depuis qu’il a passé le cap de la trentaine, mais cela ne l’empêche pas de n’avoir aucun regret sur sa relation passée tumultueuse avec les Bleus.
Entre 2002 et 2005, brouillé avec Jacques Santini, à qui il avait demandé des excuses publiques qui ne sont jamais venues pour revenir en équipe de France, Nicolas Anelka ne faisait plus partie du monde des Bleus. Mais depuis près de trois ans et son arrivée à Chelsea, l’ancien buteur du PSG et d’Arsenal est devenu un des cadres, surtout qu’il est le deuxième joueur le plus âgé de l’effectif actuel avec Thierry Henry. Toujours prêt à faire le travail de l’ombre, comme face aux Féroé, Anelka estime qu’il a toujours eu le niveau pour jouer en équipe de France. « Si j’ai manqué trois-quatre années en sélection. C’est à cause de l'attitude des coaches par rapport à moi. Avec Manchester City, je marquais. C'est un club moins grand que d'autres, mais j'étais performant et je n'étais pas appelé. Moi, je n'ai pas lâché l'affaire. Et j'ai dit aussi ce que j'avais à dire. Maintenant, j’ai su rebondir », a expliqué « Nico », dont le discours n’a pas changé d’un iota.
« Je suis fier de ce que j'ai dit et de ma carrière, je ne regrette rien. Je n'ai rien fait de mal. On réfléchit un peu plus avec l'âge, c'est normal, mais je n'ai pas changé », a assuré le buteur de Chelsea, exilé sur le côté droit depuis quelques matchs, et qui commence à s’habituer à ce rôle d’électron libre légèrement décroché, en club comme en sélection. « Côté droit, ce n'est pas mon poste à la base, mais j'ai appris à l'aimer avec Chelsea. Pendant dix matches, je ne savais pas ce qu'il fallait faire. Puis j'ai vraiment compris le registre que je devais avoir et c'est là que j'ai fait mes meilleures performances », aime à rappeler Nicolas Anelka, bien conscient que les Bleus, dos au mur avant de jouer la Roumanie et la Serbie, auront besoin d’une attaque à têtes multiples pour se sortir de ce groupe.
