Se confiant à France-Soir, Nicolas Anelka a confirmé que le mouvement des joueurs en Afrique du Sud a été fait avec l'accord de tous et sans aucune voix discordante.
Ceux qui voyaient dans la grève effectuée par les joueurs tricolores le 20 juin un coup réalisé par quelques meneurs vont devoir probablement changer d’avis. Après les propos de Jéréméy Toulalan, que tout le monde jugeait comme étant un des Bleus les plus raisonnables et qui a finalement reconnu que son conseiller avait rédigé le communiqué de presse lu par Raymond Domenech, c’est Nicolas Anelka qui a donné quelques détails ce jeudi dans France-Soir.
Le joueur de Chelsea, renvoyé des Bleus pour avoir insulté Raymond Domenech, la situation aurait dégénéré, avec ou sans ses propos tenus à la mi-temps du match contre le Mexique. « Si ce n'était pas par moi que tout s'était précipité, cela serait arrivé par quelqu'un d'autre. Ça devait exploser », confie Nicolas Anelka, qui met clairement les choses au point concernant la décision prise par les Tricolores de le soutenir. « Tout le monde, je dis bien tout le monde, était solidaire (...) S'il y avait des joueurs qui voulaient s'entraîner, qu'ils parlent maintenant. Mais je suis certain à 100% que personne ne le fera », prévient l’attaquant de Chelsea, visiblement sur de son fait.
Toujours dans le même entretien, Nicolas Anelka revient également sur les propos de Jérémy Toulalan dont il loue le courage. « Il faut une forme de courage et un gros mental pour assumer cela. Je fier d'avoir joué avec lui et avec toute l'équipe de France. Jérémy est un joueur de caractère. Il l'avait prouvé en critiquant France 98, il vient à nouveau de le démontrer », constate le buteur des Blues et peut-être plus trop des Bleus.