L’attaquant français, le meilleur sur le pré samedi en Irlande, ne fait pas une quête personnelle d’une éventuelle première participation à une Coupe du monde.
Auteur d’un grand match samedi, Nicolas Anelka est revenu sur la perspective désormais un peu plus importante de se qualifier pour la Coupe du monde. Bien conscient qu’une grande partie du travail reste à accomplir pour cela, l’attaquant de Chelsea a souligné que disputer une Coupe du monde, après avoir manqué les éditions 1998, 2002 et 2006, n’était pas une fin en soi.
« C'est un grand tournoi. C'est toujours bien d'en jouer une, mais ça reste un tournoi. Ce n'est pas parce que j'en ai loupé que je me défonce plus que les autres. Même si j'en avais déjà fait une, je me défoncerais de la même façon. Les Coupes du monde manquées, ça fait partie de la vie d'un footballeur. J'ai su passer à autre chose et rebondir en club. Si j'avais pensé à tout ce que j'ai loupé, je ne serais pas là », a reconnu Nicolas Anelka, qui, à désormais 30 ans passées, ne se sent toujours pas comme un ancien de la maison tricolore, mais se voit plutôt du côté des jeunes.
« Je n'essaie pas d'être un cadre, je suis moi, comme d'hab', mais par mon expérience et mon nombre d'années en équipe de France, j'accepte. Les joueurs savent qu'ils peuvent avoir confiance en moi et me parler. Ils ne me consultent pas, ils parlent avec moi. Je suis pas de la même génération mais j'ai la même mentalité qu'eux ». Ainsi à parler le « jeune-vieux » Nicolas Anelka.