L'ancienne directrice générale de la FFF avait porté plainte pour harcèlement moral et sexuel contre Noël le Graët. Le nouveau patron de la Fédération a négocié pour aboutir à un retrait de la plainte.
C’est Le Monde qui le révèle ce lundi, Philippe Diallo, qui a succédé à Noël Le Graët au poste de président de la Fédération Française de Football, a négocié cet été un accord financier avec Florence Hardouin afin que l’ancienne directrice générale de la FFF retire la plainte qu’elle avait déposée contre NLG pour « harcèlement moral et sexuel ». Un accord qui est révélé quelques jours avant le très attendu passage de Le Graët et de Hardouin devant la commission d’enquête parlementaire en charge d’étudier les énormes soucis rencontrées récemment dans plusieurs fédérations sportives, dont celle de football. Florence Hardouin, qui avait été entendue par la Brigade de répression de la délinquance contre la personne après avoir déposé sa plainte au printemps.
Une plainte retirée au mois d'août
FFF : Florence Hardouin a retiré sa plainte pour ‘’harcèlement moral et sexuel ‘´ contre Noël Le Graët dans le cadre d’un accord financier avec la FFFhttps://t.co/byRaa2it6x
— rémi dupré (@remidupre) November 6, 2023
Si le retrait de la plainte, négocié moyennant un accord financier, n'éteint pas définitivement l'action en justice, Florence Hardouin ne pourra pas prétendre à des dommages et intérêts si l'affaire finit par un procès. C'est évidemment une « petite » victoire pour Noël Le Graët, Selon le quotidien du soir, les détails de l'accord sont seulement connus de Philippe Diallo qui a négocié discrètement cet accord, dont on ne sait pas ce qu'il va coûter la Fédération Française de Football. En septembre dernier, L'Equipe avait annoncé un accord entre 1 et 1,5 million d'euros pour le départ à l'amiable de celle qui avait été licenciée quelques mois avant par la FFF. De son côté, Noël Le Graët a toujours démenti avoir eu un comportement de harceleur, l'ancien boss de la Fédé ayant déposé plainte devant la Cour de justice de la République contre Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, qui avait ouvertement accusé Le Graët.