Convoqué à l’Assemblée Nationale jeudi, dans le cadre de la commission d'enquête sur les dysfonctionnements au sein de plusieurs fédérations sportives, Didier Deschamps a terminé avec le sourire. Le sélectionneur de l’équipe de France a reçu une demande pour le moins étonnante.
Habitué aux conférences de presse à Clairefontaine, Didier Deschamps avait affaire à un auditoire totalement différent jeudi. Cette fois, le sélectionneur de l’équipe de France ne s’exprimait pas face aux journalistes. Le Bayonnais était plutôt convoqué à l’Assemblée Nationale dans le cadre de la commission d'enquête sur les dysfonctionnements au sein de plusieurs fédérations sportives.
Deschamps gêné à l'Assemblée Nationale
Didier Deschamps a donc été interrogé sur plusieurs sujets sensibles, et notamment le cas de l’attaquant Karim Benzema, dont le forfait pour la Coupe du monde 2022 suscite pas mal d’interrogations. L’audition s’est tout de même terminée sur une note plus légère, peut-être même un peu trop… En effet, la présidente de la commission d’enquête a conclu l’intervention du sélectionneur des Bleus avec une demande pour le moins étonnante.
Audition de Didier Deschamps à l'Assemblée Nationale. Et à la toute fin, on place une demande d'invitation aux matchs de l'équipe de France 😅😅 pic.twitter.com/VqwGleAwjf
— Pierre Rondeau (@PierreR0ndeau) November 2, 2023
« J’espère que vous garderez un bon souvenir de cette audition, à l'occasion de cette commission d’enquête, a d’abord déclaré la présidente face à Didier Deschamps. Si c’est le cas, n’hésitez pas à inviter toutes les personnes présentes au prochain match de l’équipe de France, ce sera un plaisir de venir vous rejoindre. Ce sera un grand plaisir de vous accompagner sur un prochain match. »
Autant dire que l’ancien coach de l’Olympique de Marseille ne s’attendait pas à se faire gratter des places à l’Assemblée Nationale ! Surpris, Didier Deschamps n’a pas pu s’empêcher de sourire et d’envoyer la présidente vers son supérieur à la FFF Philippe Diallo. « Là, il faudra passer par mon président », a simplement répondu le sélectionneur de l’équipe de France, forcément gêné par cette demande inappropriée dans un tel contexte.