Le hasard fait bien les choses à Rennes. Alors que, trois ans après la finale de Coupe de France perdue face à Guingamp, le club breton se retrouve en demi-finale de cette compétition, les propriétaires du club sont passés voir leurs troupes pour le week-end de Pâques. Mais le fait que la famille Pinault se montre à l’approche de ce grand rendez-vous de fin de saison n’était toutefois pas prémédité selon Frédéric Antonetti, qui sait que les « Rouge et Noir » sont en quête d’un titre depuis 1971 et un succès… en Coupe de France.
« Ils viennent nous voir deux fois par an, à la Toussaint et à Pâques, c’est une tradition. Mais elle tombe bien, cela montre aux joueurs que le match de mercredi sera très important. Ce club a besoin de se mettre en valeur, d'un peu de lumière. Cela fait quelques années qu'il est sur le devant de la scène, fait des campagnes européennes mais ne remporte pas de trophée. Cela peut être une occasion. Elles n'arrivent pas très souvent, donc il faut les saisir. Ce club mérite un succès pour le travail effectué depuis des années, son sérieux. Mais il faut aller le chercher », a prévenu l’entraineur rennais, qui sait que son équipe à la fâcheuse habitude, en championnat comme en Coupe, de ne jamais aller au bout de ses objectifs. A eux de ne pas tomber dans le piège tendu par Quevilly, et qui avait déjà fonctionné en 2010.
