Mercredi soir face à l'Evian TG en quart de finale de la coupe de France (1-1, 4 tab à 1), le Paris Saint-Germain a livré « sa pire prestation de la saison », selon son entraîneur Carlo Ancelotti. Battus dans à peu près tous les domaines, les Parisiens ont fait le strict minimum, à l'image d'un Zlatan Ibrahimovic fantomatique, qui a manqué tous ses gestes, et surtout, vu son tir au but détourné par Bertrand Laquait. Rolland Courbis estime qu'il est quasiment impossible de gérer le Suédois.
« Je me mets à la place d’Ancelotti. Le cas Zlatan, on le gère comment ? C’est impossible de dire à ce gars d’aller prendre une bonne douche et qu’on se voit au décrassage. Il reste deux heures sur le terrain à ce rythme, il prend le ballon et tire son penalty comme il l’a fait. C’est lui qui décide tout ça ? Parce que s’il faut mettre une note à Zlatan, il va falloir inventer une note. Je me suis mis à la place de son entraîneur et à celle de ses coéquipiers. Et bien je n’avais envie d’être ni l’un, ni l’autre ! Ce n’est pas tellement la prestation de Zlatan Ibrahimovic qui est surprenante. C’est le fait qu’avec cette prestation-là, il réussit quand même à rester 120 minutes sur le terrain et à tirer le premier tir au but. C’est un cas vraiment très rare. Je pense que quand il y a des réussites, un entraîneur, un staff et leurs joueurs sont complimentés. Quand il y a des échecs, on doit chercher le pourquoi du comment. Avec des degrés de responsabilités différents, le coach et le staff sont responsables aussi des échecs », a assuré Rolland Courbis sur les ondes de RMC. Zlatan Ibrahimovic a disputé l'intégralité de la rencontre, et manqué son premier penalty depuis le 11 septembre 2010, lors de la rencontre Milan - Cesena.