Pour la troisième fois de la compétition, Saint-Etienne est passé aux tirs au but face à Lille, dans un match où les Verts ont mangé la feuille offensivement mais sont revenus de loin dans la séance fatidique (0-0, 7-6 tab). Voilà l’ASSE au Stade de France pour la première fois pour une finale de Coupe nationale.
Avec une finale de Coupe de la Ligue en jeu, la tension était palpable au coup d’envoi entre Saint-Etienne et Lille, et même avant puisque Rudi Garcia changeait son onze de départ à quelques minutes du coup d’envoi, afin de brouiller les cartes. Cela donnait toutefois lieu surtout à 20 premières minutes très équilibrées, jusqu’au réveil progressif des Verts. D’un tir brossé vers la lucarne sur un centre de Mollo, Lemoine pensait bien ouvrir le score mais Elana sortait une parade décisive du bout des gants (26e). Toujours au service, Mollo délivrait un véritable bijou de centre rentrant sur la tête de Brandao aux six mètres, mais le Brésilien manquait incroyablement le cadre d’une tête trop croisée (29e).
Après la pause, la domination stéphanoise était toujours là, tout comme la maladresse de Brandao, qui marchait presque sur le ballon alors qu’il fallait le pousser au fond (58e). L’ASSE pressait, et Elana tenait, à l’image de sa parade sur une frappe de volée de Cohade (76e). Dans les dernières minutes, Lille réagissait et inversait clairement la tendance, notamment avec un tir en angle fermé sur le poteau de Payet (87e). En prolongation, aucun but n’était marqué, malgré une reprise en main du jeu coté stéphanois, et encore quelques interventions bien senties d’un Elana inspiré, comme sur une frappe en force de Cohade (105e). La séance de tirs au but devenait inévitable et après avoir passé Lorient et le PSG dans cet exercice, Saint-Etienne continuait sa série après un petit miracle. Mollo ayant manqué le sien, au contraire des huit autres tireurs, Balmont avait la balle de match au bout du pied mais taupait le ballon et tirait sur le poteau. Dans les tentatives supplémentaires, Gueye finissait par craquer en tirant au-dessus, faisant exploser le Chaudron qui, à 23h42 et par une température proche des -10° c, savourait la première qualification de son équipe pour une finale de Coupe nationale depuis plus de 30 ans.
