C'est ce qui s'appelle avoir de la suite dans les idées. Réclamant déjà le limogeage d'Unai Emery avant même l'élimination du PSG par le FC Barcelone, Bruno Roger-Petit n'a évidemment pas changé d'avis après le crash parisien face au Barça. Et ce n'est pas la nette victoire du Paris Saint-Germain face à Monaco en finale de la Coupe de la Ligue qui va régler ce cas, BRP réclame toujours des dirigeants du PSG qu'ils virent l'entraîneur espagnol.
« La victoire en Coupe de la Ligue, pour aussi belle qu’elle soit, n’y change rien. On le dit et on le répète, ce qui s’est passé ce soir-là, quand le PSG a encaissé un 6-1 jamais vu dans l’histoire de la compétition, n’est effaçable que dans la mesure où sera effacé celui qui en porte la responsabilité. C’est peut-être injuste, mais c’est une réalité politique. Quelle est la part de l’entraîneur dans l’état d’esprit d’une équipe ? Vaste sujet de réflexion. Dans quelle mesure Emery a-t-il raté quelque chose à Barcelone et réussi autre chose à Lyon ? De quelle façon les joueurs du PSG sont-ils sensibles à sa présence ? Quelle est la réalité de son influence psychologique ? De loin, pour autant que l’on puisse en juger, il est difficile de le savoir. Restons modestes. En revanche, personne ne pourra nier qu’il est inquiétant qu’une équipe s’affiche de manière aussi dysthymique depuis le début de la saison, tantôt irrésistible, tantôt pathétique. Et ça, c’est le problème de l’entraîneur. Du point de vue de l’actionnaire, qui est exigeant, la Coupe de la Ligue, c’est le service minimum, mais cela n’efface pas le 6-1 le plus humiliant de l’histoire du football. Du reste, à peine le match terminé, la rumeur Wenger au PSG a repris de plus belle… CQFD », écrit, sur son blog, Bruno Roger-Petit, à qui le titre de champion de France et une Coupe de France ne suffiront pas à calmer les ardeurs.