Sans être flamboyant, le Paris Saint-Germain s’est qualifié pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue à Saint-Etienne mardi soir (1-0). Le tout grâce un meilleur état d’esprit et à la présence de valeurs sûres comme Zlatan Ibrahimovic et Marquinhos encensés par Pierre Ménès.
« Après la consternante copie rendue à Furiani, c’est peu dire qu’on attendait le PSG. A l’arrivée, le club de la capitale et son entraîneur se sont offerts quelques jours de tranquillité en remportant un succès étriqué, dans un match qu’ils auraient très bien pu perdre, a publié le journaliste sur son blog. On va dire que la maîtrise a été parisienne durant la rencontre, mais les plus belles occasions ont été pour les Verts. Si Paris a eu beaucoup plus de mal à se créer des situations dangereuses, il y avait quelque chose d’assez cohérent dans l’équipe de Blanc. Evidemment, quand Verratti et Matuidi sont alignés au milieu, c’est toujours plus simple. Je remarque également, comme par hasard, que lorsque Marquinhos joue, le PSG n’encaisse pas de but », a-t-il ajouté, avant de souligner la prise de position des Parisiens en faveur de Laurent Blanc.
« Et puis, l’air de rien, même si on est encore loin du grand Zlatan, Ibra a marqué le but de la victoire, de la poitrine, sur un superbe centre de Lucas. Une réalisation très logiquement accordée par le corps arbitral, et qui nous a valu une belle démonstration de fair-play du peuple Vert. Fair-play quand ça l’arrange, comme tous les publics. (…) En tout cas, ce n’est pas sur ce match qu’on trouvera flagrant que les joueurs de la capitale ont lâché leur entraîneur, a noté Ménès. Ils se sont qualifiés chez le troisième de Ligue 1 alors que quatre jours auparavant, ils avaient encaissé quatre buts chez un relégable. Il y a quand même une forme de progrès. » Rappelons que le président Nasser Al-Khelaïfi a lui aussi affiché son soutien à son entraîneur.