Très utile lors du match entre le Stade Rennais et le Paris Saint-Germain (2-3) mardi, l’assistance vidéo a de nouveau servi pour la deuxième demi-finale de la Coupe de la Ligue.
Vainqueur face à Montpellier (2-0) mercredi, l’AS Monaco se serait probablement imposée sur un score plus large sans cet outil. En effet, la vidéo a permis d’annuler un penalty injustement accordé aux Monégasques et un but de Rony Lopes, dont le passeur décisif Radamel Falcao a été signalé hors-jeu. Le problème, c’est que les images montrent que le Colombien a seulement un bout de pied derrière les défenseurs montpelliérains. La situation est donc litigieuse, d’autant que le journaliste Vincent Duluc affirme que le révélateur ne s'arrête pas toujours au moment de la passe.
« La vérité sur Jacky dans le camion qui trace le révélateur : techniciens et arbitres avouent qu'on peut déplacer le révélateur de deux mètres en ayant toujours l'impression à l'oeil nu que le ballon vient de quitter les pieds du passeur. Là, la vidéo est la science de l'à peu près », a expliqué le journaliste de L’Equipe sur Twitter. Nouvelle preuve que la vidéo, mal utilisée, peut aussi induire en erreur.
La vérité sur Jacky dans le camion qui trace le révélateur: techniciens et arbitres avouent qu'on peut déplacer le révélateur de deux mètres en ayant toujours l'impression à l'oeil nu que le ballon vient de quitter les pieds du passeur. Là,la video est la science de l'à peu près. https://t.co/WWez0MRapD
— vincent duluc (@vincentduluc) 1 février 2018