Le réveil du FC Nantes face au Paris Saint-Germain mardi soir en Coupe de la ligue n’est pas seulement dû à la stérilité du jeu parisien. Il faut en effet souligner la tension palpable au sein des deux équipes qui a provoqué quelques accrochages, notamment entre Zlatan Ibrahimovic, Thiago Motta et Papy Djilobodji. Des situations chaudes qui, selon Pierre Ducrocq, ont été provoquées par les Canaris mais que l'attaquant suédois a bien gérées.
« Tu remarques que souvent les coups ne sont pas donnés sur Silva, Alex ou Lucas, des joueurs plutôt calmes. C’est sur Ibrahimovic ou Motta, c’est ciblé, il y a des consignes, a souligné l’ancien Parisien pour 20 minutes. Il faut qu’ils se méfient. Ils peuvent moins parler que certaines équipes moins suivies. Moi je trouve que Zlatan a fait beaucoup de progrès là-dessus. L’an passé, c’était beaucoup plus visible. Mardi, Djilobodji le cherche tout le match, Zlatan doit avoir du répondant, mais avec beaucoup de malice, beaucoup de vice. A la fin du match, il va lui parler à Djilobodji, qui lui a cassé les bonbons tout le match. Il le chambre, mais c’est normal, on est des hommes aussi. Je ne pense pas que Djilobodji se serait privé s’il avait gagné, a-t-il poursuivi, avant de distribuer les mauvais points à Thiago Motta. L’air de rien, à chaque fois, il rentre dans les embrouilles, même celles qui ne le concernent pas. Il s’en sort, mais il est toujours borderline (à la limite). » Pour rappel, le PSG a déjà été à l’origine de nombreux accrochages, notamment face à Bordeaux, Guingamp ou encore Lille lorsque Mavuba avait répondu à Ibrahimovic.