Marquant légèrement le pas en championnat, les Stéphanois comptent bien retrouver la victoire avec la venue de Bordeaux en Coupe de la Ligue. Et ce malgré les nombreuses blessures qui touchent l'effectif de Galtier.
Si les raisons des deux dernières saisons complètement ratées sont multiples, la prolifération des blessures était évidemment un facteur important. Alors qu'ils étaient épargnés jusqu'alors, les Verts doivent à nouveau apprendre à jongler avec les absences, dans un effectif restreint pour des raisons budgétaires. S'il ne dénombre pas moins de sept absences face à Bordeaux, Christophe Galtier n'en fait pas une excuse éventuelle.
« Ce n'est jamais plaisant d'avoir des joueurs sur la touche pour cause de blessure, d'autant que sur les milieux de terrain de l'effectif, nous en avons trois de disponibles. Alors oui, c'est inquiétant, mais il va falloir faire avec, et non pas sans. Il y a d'autres joueurs qui s'entraînent avec nous depuis le mois de juin et l'inquiétude n'est pas là. En revanche, mardi face à Bordeaux, on peut encore perdre d'autres joueurs sur blessure et là, c'est un vrai motif d'inquiétude. J'espère donc que l'on va vite retrouver nos blessés parce que les matches s'enchaînent rapidement et que l'on a besoin de tout le monde » avoue l'entraîneur de l'ASSE, qui sait que l'équilibre demeure fragile dans la maison verte. Pour autant, Galtier ne compte absolument pas faire l'impasse sur la Coupe de la Ligue. Il est vrai que de tous les chemins qui mènent à l'Europe, celui de la Coupe de la Ligue est de loin le plus court, une donnée importante à l'heure d'aborder ce match.
« Il y aura la meilleure équipe possible sur le terrain. On n'a pas le droit de bafouer la Coupe de la Ligue. On s'est qualifié face à Nice au tour précédent. On a la chance de recevoir, même si c'est Bordeaux qui nous paraissait supérieur en début de championnat. C'est le chemin le plus rapide pour se retrouver au stade de France. C'est vrai qu'on reste sur des résultats mitigés en championnat, Nice et Caen notamment. Mais les victoires appellent les victoires et on ne doit donc pas calculer. On va devoir jouer le match à fond et tout faire pour se qualifier » assure le Stéphanois, qui sait que les Verts n'ont jamais évolué au Stade de France hormis à l'occasion d'une rencontre de Ligue 2 face au Red Star en 1999.