« Marco Verratti se pénalise avec ce comportement. Ça fait deux ans qu'on fait de la prévention avec lui. S'il ne comprend pas, tant pis pour lui », a regretté Laurent Blanc, agacé par l’attitude de son milieu de terrain pendant la demi-finale de la Coupe de la Ligue mardi à Lille (1-0 pour le PSG). Comme à son habitude, l’Italien a montré son côté provocateur, cette fois lors d’un duel avec Florent Balmont qui lui a valu un simple carton jaune. De quoi lancer une nouvelle polémique que Thiago Motta ne comprend pas.
« Il n’y a pas carton jaune. Il n’y a pas faute, a estimé l’ancien joueur de l’Inter dans le journal Le Parisien. Tous les joueurs parlent avec Marco parce que c’est un grand joueur. Il sait quand il fait bien, il sait quand il fait mal. Mais là, il n’y avait rien. J’étais à côté et il ne l’a pas touché. Marco n’était pas énervé. C’est un joueur essentiel pour notre jeu et qui veut toujours gagner. Il a ce caractère. J’espère qu’il ne le perdra jamais. Ce soir, je le répète, il ne mérite pas de carton. Le coach a été joueur. Il sait comment cela se passe. On peut parler encore et encore. Mais regardez bien les images à la télé. Si vous voulez créer une polémique entre le coach, Marco et moi, évidemment c’est plus facile. Mais la vérité, c’est qu’il n’y a pas faute. » Verratti aurait sans doute pu trouver un coéquipier plus crédible pour le défendre sur ce coup, d'autant que les images lui donnent tort.