Annoncé titulaire ce mercredi soir (21h) face à l’AC Ajaccio en Coupe de la Ligue, Nicolas Douchez ne s’est jamais plaint de son rôle de doublure au Paris Saint-Germain. Il faut pourtant rappeler que l’ancien Rennais était arrivé pour être le gardien numéro un, juste avant l’arrivée de QSI et de Salvatore Sirigu qui ne lui laisse que des miettes, à l’image de cette finale de Coupe de la Ligue remportée face à Lyon la saison dernière.
« La pression d’une finale est particulière. Avant le match, j’avais cette boule au ventre qui part quand on commence à s’échauffer et qu’on peut évacuer. Cette finale était bien, j’avais une belle équipe devant moi. Tout le monde voulait gagner. Une coupe c’est particulier. Même si elle est critiquée, quand on gagne la Coupe de la Ligue, nous sommes tous contents », s’est réjoui le gardien de 34 ans lors d’un entretien accordé Jérôme Alonzo, sur France Télévisions, avant de revenir sur sa situation.
« J’ai signé juste avant les Qataris en sachant qu’ils allaient reprendre le club. C’est vrai que c’est une chance de faire partie de ce projet fantastique. La pression au PSG est sur les joueurs, l’entraîneur, le président et tous les composants du club. L’exigence est montée d’un cran. La défaite est interdite maintenant. Mon contrat ? J’ai envie de rester jusqu’à la fin de ma carrière ici, pourquoi pas ? Je veux profiter de cette chance d’être ici, a-t-il confié. Si beaucoup de clubs aimeraient bien m’avoir, beaucoup de gardiens aimeraient bien être à ma place. Aujourd’hui, même si j’ai un temps de jeu moins conséquent qu’espéré, je ne suis pas malheureux. Je veux profiter au maximum d’être au PSG. » Le contrat de Douchez arrive pourtant à son terme en juin prochain.