Un brin chambreur avec le Paris Saint-Germain lors de sa qualification en quarts de finale de la Coupe de France alors que le grand club de la région avait mordu la poussière contre Nice, Versailles se retrouve désormais en demi-finale de la compétition.
Un énorme coup de projecteur pour la formation de National 2, partie pour monter en National en fin de saison grâce à des gros moyens financiers. Mais dans la ville des Rois, le football n’est pas encore une priorité et le club des Yvelines n’a pas un stade homologué pour jouer à ce niveau, et même pas homologué pour jouer le soir faute d’autorisation pour éclairer aux alentours du Château. Résultat, Versailles se cherche un stade pour accueillir Nice, et s’est tourné vers le Paris SG afin de récupérer le Parc des Princes. Comme ce fut le cas avec Toulouse en 1/8e de finale, la possibilité d’inverser le match donnerait un avantage énorme à la formation azuréenne et le FCV78 ne souhaite pas aller jusque-là. Néanmoins, le rapprochement avec le PSG a tourné court, comme l’a révélé le directeur sportif Jean-Luc Arribart dans les colonnes du Parisien.
Versailles s'incline devant la décision du PSG
[#CoupeDeFrance] 🏟 - C’est mieux de le faire en public, non ? Coucou @PSG_inside, tu as de la place au Parc des Princes début mars ? C’est pour des amis… https://t.co/HKNRCBjbCS
— FC Versailles 78 👑 (@FCVersailles78) February 10, 2022
« On est déçu car c'était le rêve de tous les joueurs et du staff de jouer au Parc des Princes une demi-finale de Coupe de France. Ce n'est pas possible pour des raisons de pelouse qui nécessitent un entretien particulier. On respecte totalement leur décision. On comprend parfaitement », a livré le dirigeant versaillais, qui sait que le PSG bichonne sa pelouse à une période sollicitée, entre la Ligue des Champions, la Ligue 1, et les gros matchs de l’équipe féminine qui seront aussi sur la pelouse de la Porte d’Auteuil en cette période. Résultat, deux autres choix sont à l’étude à Versailles. Le stade Charléty dont le placement et la capacité conviennent à la formation de National 2, même si des questions sur la sécurité sont de mise. Et le Stade de France qui risque toutefois de sonner le creux et d’être un vrai gouffre financier, sachant que Versailles ne bénéficie pas d’un soutien populaire énorme en région parisienne. Pour le moment, à trois semaines de l’évènement, le doute est donc total sur cette rencontre bien évidement historique pour Versailles.