Cette semaine, les demi-finales de la Coupe de France vont avoir lieu avec deux rencontres a priori déséquilibrées entre le GFCO Ajaccio et Lyon, puis Quevilly et Rennes. Les deux formations de National, qui ont désormais pris l’habitude de faire tomber les formations de l’élite, ont toutefois la sensation que le coup est encore jouable pour atteindre la finale de la Coupe de France, et pour les deux entraineurs « amateurs », le double exploit serait quelque chose d’inoubliable, y compris pour le football professionnel.
« Lyon comme Rennes, on les joue dix fois, on perd neuf fois. Mais, une fois, on les bat. Il faut que ce soit ce jour-là en profitant du relâchement inconscient des professionnels. Ce serait un pied de nez extraordinaire. Régis (ndlr : Brouard, l’entraineur de Quevilly) comme moi, on a ramé. Tout le monde attend qu’on se fasse éliminer, tout le monde était content du tirage... », a glissé Dominique Veilex, l’entraineur du Gazélec d’Ajaccio dans un double entretien à L’Equipe, même si, avec les parcours réalisés par le club corse et le club normand, les dirigeants de Lyon ou de Rennes n’ont pas non plus sauté de joie à l’annonce du tirage.
