Dans une compétition où ne figurent plus Bordeaux, Lyon, l’OM ou le PSG, Toulouse et Lille ont un énorme coup à jouer.
« La Coupe de France, c’est ça passe ou ça casse ». Difficile de mieux résumer l’état d’esprit de cette compétition que cette phrase prononcée par Alexandre Bonnet. Le milieu de terrain toulousain est bien conscient de s’attaquer à un gros morceau ce mardi soir avec son quart de finale face à Lille. Mais la perspective de se retrouver dans le dernier carré vaut le détour. « Soit on sort ce soir, soit on se projette dans le dernier carré, à un match de la finale et du Stade de France...c'est vraiment excitant ! C'est un tirage difficile, puisque Lille est sur une bonne dynamique, ils viennent de battre Lyon deux fois. Mais on a la chance de recevoir, de jouer au Stadium. Alors, on n’a rien à craindre et tout à gagner », explique dans la Depêche Alexandre Bonnet, bien conscient de pouvoir écrire l’histoire du Téfécé, qui n’a plus connu de demi-finale de Coupe de France depuis 1985. Une éternité, et une époque où André-Pierre Gignac n'était même pas encore né.
Pour Lille aussi, il serait temps de retrouver le Stade de France pour autre chose que le choc face à Lyon en championnat. Après avoir sorti Lyon, les ambitions naissent forcément, même si Rudi Garcia s’attend à un match particulièrement indécis face à une équipe qui a pas mal de points communs avec la sienne. « En face, le Téfécé compte l’une des meilleures défenses du championnat, ce n’est pas négligeable. Au classement, après une dernière saison difficile, cette équipe est aujourd’hui engagée dans la course à l’Europe. Elle enchaîne les performances et mérite le respect. Cette formation toulousaine prévaut par sa solidité défensive et son potentiel athlétique. A mon avis, nous avons autant de chances qu’eux de nous qualifier », a expliqué l’entraineur du LOSC, bien décidé à arrêter l’hémorragie nordiste, puisque Toulouse a déjà sorti Valenciennes et Boulogne dans cette compétition.
