L'Olympique de Marseille s'est fait sortir de la Coupe de France mercredi soir à Lens après un match nettement dominé par les Nordistes (3-1). Un coup d'arrêt certain pour la formation phocéenne.
Didier Deschamps l’avait confié avant le match, Marseille n’allait pas à Lens pour rigoler, mais pour essayer de continuer sa route en Coupe de France. Hélas pour le technicien marseillais, les Phocéens n’ont pas réellement pesé lourd face à une formation lensoise très inspirée, notamment en première période. Au final, Lens a son billet pour les quarts où les Nordistes recevront Brest. Pour l'OM, le retour sur terre est dur.
Il est vrai que c’est un OM affaibli, puisque privé de Ben Arfa et Lucho suspendus, qui se présentait sur la pelouse glacée de Bollaert. Ajoutez à cela la présence sur le banc de Brandao et Valbuena, les deux joueurs en forme du moment, et Marseille pouvait s’attendre à quelques difficultés. Mais de là à voir Lens dominer autant, Didier Deschamps semblait un brin agacé durant les 45 premières minutes. Fort logiquement, Jemaa trouvait la faille à la 20e minute, sur un énième déboulé dans une défense de l’OM aux abonnés absents (1-0). Et juste avant la pause, l’attaquant tunisien du Racing doublait la mise (2-0), histoire d’enfoncer un peu plus le coup.
Deschamps lançait son goleador, Brandao à la place du fantomatique Morientes, pour tenter de combler ce retard. Mais loin de lever le pied, c’est Lens qui en remettait une couche par un ancien de l’OM, Maoulida, qui venait tromper Mandanda abandonné encore une fois par sa défense (3-0, 57e). La messe semblait dite, mais Marseille reprenait un peu espoir grâce à un but de Cheyrou, opportuniste au second poteau (3-1, 61e). Hélas pour l’OM, cette réduction du score ne changeait pas grand-chose, d’autant plus que Brandao devait quitter ses coéquipiers, victime a priori d’un claquage (76e). La fin de match était moins emballant, même si Lens était proche d’alourdir l’addition, mais Mbia évitait le pire pour son équipe (80e).