Le club parisien est très mécontent de l’horaire fixé pour son match de Coupe de France face à Aubervilliers, qui se jouera un dimanche soir trois jours avant une rencontre de Coupe de la Ligue.
Le PSG, qui n’a pas de Coupe d’Europe cette saison, aimerait au moins ne pas devoir sprinter pour disputer les deux seules Coupes nationales dans lesquelles il est engagé. Mais à l’annonce de la date et de l’horaire prévu pour son 32e de finale de la Coupe de France face à Aubervilliers (CFA 2), le sang des dirigeants parisiens n’a fait qu’un tour. Ceux-ci n’apprécient guère de jouer un dimanche soir, ce qui casse quelque peu le charme du derby francilien pour ramener un jeune public, et surtout oblige les Parisiens à disputer deux matchs en trois jours, puisqu’ils affronteront Guingamp dès le mercredi soir en Coupe de la Ligue.
« J'ai déjà fait part oralement à la Fédération de notre immense mécontentement. Si la Fédération n'entend pas raison, on en discutera avec le président Robin Leproux, et s'il faut faire jouer l'équipe de CFA le dimanche et les pros le mercredi, on le fera. A un moment donné, ça suffit. Tout le monde était d'accord pour jouer au Parc, on voulait faire une grande fête pour le football francilien. En contrepartie, on avait demandé à jouer le samedi dans l'après-midi pour pouvoir récupérer. Les dirigeants d'Aubervilliers voulaient faire venir des jeunes de la région avec leurs éducateurs. Là, on se retrouve avec ce match un 10 janvier, un dimanche, à 20h45. On cherche quoi ? J'entends dire que le football français doit remplir les stades, offrir du spectacle mais il faut éviter de faire n'importe quoi et faire jouer des matches en plein janvier, en soirée et en plus un dimanche. On joue en Coupe de la Ligue le mercredi d'après. On n'aura que deux jours et demi de récupération », a déploré Philippe Boindrieux, directeur général du PSG, qui espère au moins trouver un accord pour faire disputer cette rencontre le dimanche après-midi. Un minimum pour que les spectateurs « amateurs » d’Aubervilliers puisse venir voir leur équipe dans les meilleures conditions possibles, même si l’intérêt des télés risque encore une fois de peser lourd dans cette affaire.
