La finale de la Coupe de France entre Nice et Nantes, ce samedi au Stade de France, sera arbitrée par Stéphanie Frappart. Cette dernière sait que sa désignation a provoqué des polémiques, elle fait avec.
Lorsque la Fédération Française de Football a officialisé la désignation de Stéphanie Frappart pour arbitrer la finale de la Coupe de France, les critiques sont tombées pour dire qu’afin de confier le sifflet de cette rencontre à une femme, les autorités arbitrales avaient tourné le dos aux « performances » réelles des arbitres cette saison. Globalement, qu’il s’agissait d’une opération de communication plutôt qu’un choix lié aux mérites. Première femme à arbitrer une finale de la Coupe de France en 2022, Stéphanie Frappart avait également la première à officier lors de la Supercoupe d’Europe entre Chelsea et Liverpool en 2019. Mais cette saison, elle s’est offert quelques grosses polémiques en Ligue 1, notamment avec Nice, qui jouera ce soir la finale contre Nantes. L’agacement est tel chez les supporters azuréens qu’une pétition en ligne a recueilli plusieurs milliers de signatures contre la désignation de celle qui avait notamment expulsé Justin Kluivert contre Strasbourg, alors que ce dernier était sur le banc de touche, à la plus grande fureur de Christophe Galtier.
Twitter, Facebook, Instagram, Stéphanie Frappart évite la cage aux lions
Rothen sur la nomination de Frappart 💬 : "Mon dieu… pauvre football ! pauvre FFF ! Mais c’est quoi son mérite ??? De faire des conneries à tous les matchs ! J’ai une grosse pensée pour les autres arbitres sérieusement… et j’ai le sentiment qu’ils pensent comme moi."
— Footballogue⭐️⭐️ (@Footballogue) April 21, 2022
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Face à ces critiques, et présente en conférence de presse avant Nice-Nantes, Stéphanie Frappart a été interrogée sur ces critiques très vives, dont visiblement elle ne se soucie pas du tout. « Je ne me dis pas à chaque fois que je vais vivre une première pour l'arbitrage féminin. C’est une nouvelle étape dans ma carrière et si cela peut susciter des vocations chez les jeunes filles, c’est une très bonne chose pour l’avenir de l’arbitrage en général. Mais je ne porte pas la vocation de féminiser à tout prix l’arbitrage (...) Les critiques ? Je ne suis présente sur aucun réseau social, je lis très peu la presse et je suis surtout axée sur la partie technique et les retours du terrain que je peux avoir. J’ai la confiance de la FFF, de l’UEFA et de la FIFA. Je fais abstraction de ce qui est polémique et de ce qui entoure mes performances », a expliqué l'arbitre de la finale de la Coupe de France entre Nice et Nantes.