Mené 1-0 à six minutes de la fin, Marseille a réussi à se qualifier aux tirs au but dimanche soir contre Besançon (1-1, 5-4 tab).
Sur un terrain totalement gelé, et il faut bien le dire impraticable, l’OM a longtemps pensé revivre dimanche soir le cauchemar de Carquefou. Mais les Phocéens se sont finalement imposés aux tirs au but contre une courageuse équipe de Besançon (1-1, 5-4 tab) en 32e de finale de la Coupe de France et affronteront au prochain tour le vainqueur du match Lyon-Concarneau.
Après la désillusion de la saison passée, l’Olympique de Marseille était prévenu, les «petits » clubs ne respectent plus rien. Conscient d’avoir sa chance sur cette patinoire, Besançon n’était clairement pas impressionné par l’OM et jouait crânement sa chance. Même si les joueurs d’Erik Gerets réussissaient une bonne première période, ils ne trouvaient pas la faille dans une défense bisontine parfaitement organisée. Après la pause, les Marseillais revenaient avec des intentions encore plus offensives et donnaient quelques sueurs froides aux 10.000 supporters de Besançon. Mais, contre toute attente, sur une intervention un peu hasardeuse, Ronald Zubar lobait Steve Mandanda et permettait aux Doubistes d’ouvrir la marque (1-0, 66e). A partir de cet instant, l’OM se ruait encore plus à l’attaque mais restait à la merci d’un contre. Romain Hamouma était ainsi à deux doigts de doubler la mise après un duel avec le portier phocéen, mais Taye Taiwo réussissait in-extremis à éviter le pire (77e). Les minutes filaient et Besançon se rapprochait d’un incroyable exploit, mais à six minutes de la fin, Goyon faisait une main dans la surface de réparation, obligeant l’arbitre à siffler penalty. Taye Taiwo prenait ses responsabilités et permettait à l’OM d’égaliser (1-1, 84e).
La prolongation se réduisait à un attaque-défense, Marseille dominant de la tête et des épaules des Bisontins qui n’avaient plus que leur courage à opposer aux nombreuses occasions marseillaises. Mais, malgré cette débauche d’énergie, les joueurs d’Erik Gerets ne parvenaient pas à marquer ce but si précieux, il fallait donc en arriver à la loterie des tirs au but.
A ce petit jeu, Steve Mandanda sauvait l’OM en stoppant le dernier tir au but de Besançon, Laurent Bonnart marquant le sien et qualifiant ainsi sa formation.