Bordeaux a enfin démarré sa saison. Après avoir occupé les toutes dernières places du championnat en début d’exercice, les Girondins ont profité d’une série de sept matches sans défaite pour s’éloigner de la zone rouge et se rapprocher du wagon des poursuivants. Le tout grâce à un collectif et surtout des individualités retrouvés à l’image de Ludovic Obraniak, buteur lors des trois dernières rencontres de Ligue 1 des Marine et Blanc. C’est justement cette nouvelle spirale qui a finalement incité Francis Gillot à donner plus d’importance à l’Europa League, qu’il avait débutée sans véritable ambition.
« Lors du premier match face à Francfort, nous étions coincés. Nous avions de nombreuses échéances en championnat et nous étions en bas de tableau. Nous étions obligés de nous concentrer sur la L1, a expliqué l’entraîneur de Bordeaux en conférence de presse. Aujourd’hui, les résultats sont meilleurs et nous pensons un peu plus à cette Coupe d’Europe. J’ai des choix à faire par rapport à ce que je vois à l’entraînement. Je possède en ce moment 20 joueurs compétitifs dans mon groupe. Ce n’était pas forcément le cas il y a deux ou trois mois. J’en profite pour les faire jouer. Ils ont envie d’être sur le terrain et de montrer des choses. On ne peut pas tourner avec seulement onze joueurs. Cela me permet de voir ce que les entrants sont capables de faire. » Autrement dit, ce n’est pas de la faute de Francis Gillot si Bordeaux n’a pas joué le jeu en début d’Europa League.