Après avoir longtemps courbé l’échine derrière les clubs anglais, italiens et espagnols, où la notion de fair-play financier a été relative pendant très longtemps, le Bayern Munich a retrouvé de sa superbe en Ligue des champions. Plus que jamais favori dans cette épreuve, le club bavarois, qui a atomisé la concurrence en Bundesliga, ne veut donc pas que l’on vienne le perturber. Alors forcément, quand Karl-Heinz Rummenigge voit le Paris Saint-Germain venir se mêler à la hiérarchie, cela l’agace et une nouvelle fois le patron du Bayern est venu dire tout le bien qu’il pensait du fair-play financier demandé par Michel Platini.
« Les règles qui sont mises en place ne sont pas des handicaps, mais des aides. J’ai accusé le PSG de ne pas respecter le fair-play financier ? Nous étions tous d’accord quand nous avons décidé de ces règles. Nous ne pouvons pas échouer. Les dernières tendances montrent une inflation dans les montants des transferts et les salaires. Nous devons soutenir Michel Platini. Il ne faut pas que le fair-play financier soit affaibli. L’objectif n’est pas de sanctionner, mais de rendre le football européen meilleur », a expliqué, dans la Gazzetta, Karl-Heinz Rummenigge, déterminé à ce que l’UEFA tape sur les doigts du Paris Saint-Germain. En attendant, c’est Levekusen, atomisé par le PSG lors du match aller, et relayé à 22 points du Bayern Munich en championnat, qui doit rire jaune.