Jeudi soir, Didier Quillot confiait qu'il n'était pas d'accord avec Javier Tebas concernant le Paris Saint-Germain, mais le message du patron français de la Ligue de Football Professionnel ne calme pas son homologue espagnol.
En marge d'une conférence qui se tenait à Miami, le dirigeant du football pro espagnol, clairement anti-PSG, a une nouvelle fois réclamé des sanctions contre le club français suite aux révélations des Football Leaks. Pour Javier Tebas, l'UEFA ne peut plus rester les bras croisés et doit désormais passer à l'action. Cela tombe bien, le président de la Liga a une idée de sanction immédiate.
« « Les Football Leaks ont montré que l’UEFA n’a pas fait les bonnes choses et avec les informations que nous avons maintenant, les clubs doivent être sanctionnés. Pour le PSG, en raison de ses problèmes récurrents, ils devraient le priver au moins pour une saison de Ligue des champions. Ce n’est pas mon objectif que le PSG soit exclu, l’objectif est que les gens suivent les règles et respectent le fair-play financier. L’UEFA doit se pencher sur tout cela rapidement. Pour le PSG, il est clair qu’ils n’ont pas rendu publics leurs chiffres pour le sponsoring et la sanction doit être l’exclusion de la Ligue des champions. Ce que le PSG a fait, c’est gonfler la valeur de ses contrats de sponsoring, Manchester City a fait la même chose mais à une échelle moindre », a lancé Javier Tebas, histoire de donner des idées aux dirigeants de l'instance européenne du football. Reste qu'au sein de l'UEFA on doit surtout attendre la décision du Tribunal Arbitral du Sport avant la prochaine étape sur le plan des sanctions, avec évidemment toujours la possibilité que les dirigeants du PSG appuient sur le bouton de l'arme atomique en attaquant le fair-play financier devant la justice européenne. Car il semble probable aux plus éminents juristes qu'il y a de fortes chances que le FPF passera à la trappe s'il était attaqué. Javier Tebas le sait probablement et c'est pour cela qu'il met une pression incessante à l'UEFA sur ce sujet.