Même si le Paris Saint-Germain s'est logiquement imposé mardi soir à Bâle, il a fallu pour cela que le PSG s'en remette à un but fantastique de Thomas Meunier en toute fin de match. Car comme souvent cette saison, le club de la capitale a eu de multiples occasions sans les convertir. Et pour Dominique Sévérac, cela se paiera tôt ou tard. Le journaliste du Parisien estime que sans une vraie efficacité offensive, ce PSG version Emery ne pourra pas aller vers les sommets européens. Ce qui est pourtant son objectif.
« Pour les hommes de Emery, à Londres, il faudra grandir pour coller à l’objectif du club de cette première moitié de saison. Arsenal a tremblé dans des proportions inattendues en Bulgarie, affichant sans doute des défauts jumeaux de ceux du PSG. Dites donc, miroir, quel est le meilleur entre Arsenal et le PSG ? C’est le plus gros rendez-vous du club de la capitale, celui qui va sans doute faire basculer son bilan de mi-saison du bon ou du mauvais côté, avant que la réception de Nice début décembre ne règle une affaire domestique. Reste que le PSG n’a aucune chance d’obtenir un bon résultat là-bas si ses joueurs persistent dans leurs défauts récurrents, dont le plus criant demeure l’inefficacité. Combien leur faut-il d’occasions pour se mettre à l’abri ? (…) Et comme Areola y est allé de son placement douteux, trop avancé sur l’égalisation, le réalisme semble plus que jamais la clé de ce PSG version Emery. Il y aura toujours une erreur pour remettre l’adversaire dans le coup (…) Paris doit trouver des solutions devant et sortir de sa coupable dépendance à Cavani, Monsieur 50% du PSG en matière de buts », écrit Dominique Sévérac, un poil inquiet sur la capacité du Paris Saint-Germain de régler rapidement ce souci qu’il estime majeur.