Le Paris Saint-Germain réalise, pour l'instant, le score parfait en Ligue des champions, et semble en ballotage favorable pour finir premier de son groupe, une place dont on connaît l'importance. Mais, même s'il a apprécié le match réalisé par Neymar et ses coéquipiers face à Anderlecht, Vincent Duluc tient à rappeler au PSG et à ses supporters que la Ligue des champions se gagne en mai et pas en octobre. Le Paris Saint-Germain l'a appris face au Barça, c'est en permanence qu'il faut être à son meilleur niveau et le journaliste de L'Equipe espère que les joueurs du PSG ne l'oublieront pas.
« Le PSG sait, depuis le printemps dernier, qu’il a à se défaire de la réputation d’un club qui ne ferait que la moitié du travail. Il ne va donc pas, ce matin, faire trois fois le tour du périph’sous le prétexte de ce parcours qualificatif parfait, quatre victoires en quatre matches, dix-sept buts à zéro, qui fait de lui une manière de champion d’automne de la phase de groupes. Ce titre qui n’existe pas, sinon dans cette page, souligne l’espoir, mais ne dit rien des lauriers futurs (..;) L’évidence est que le PSG n’avait pas cette marge, les saisons précédentes, face à des équipes d’un statut comparable. Paris est en train de livrer une première phase formidable, et il serait aussi sévère de décréter que cela ne rapporte rien qu’il serait illusoire d’affirmer que cela sert à quelque chose. La vérité apparaîtra au printemps, et s’il s’agit de la moitié du travail, ce n’est sûrement pas, donc, la moitié qui compte le plus, écrit Vincent Duluc, qui dans son éditorial, pose la question directement concernant ce Paris Saint-Germain version 2017-2018. Est-ce le signe que le PSG est plus fort que la saison dernière ? Est-ce qu’une équipe peut être plus performante dans les matches à haute altitude et à grand vertige, en Ligue des champions, quand elle a seulement renforcé son attaque ? (...) L’idéal, en fait, serait que le PSG soit encore plus fort au printemps qu’il ne l’est actuellement. Qu’il soit davantage une équipe. Qu’il abandonne au seul Neymar la liberté d’en faire plus au risque d’en faire trop. Et que Mbappé sorte de cette période folle avec autant de discipline, de simplicité et d’efforts qu’hier soir. »