De retour dans le groupe après sa sanction liée à ses insultes sur Periscope, Serge Aurier a été titularisé face à Manchester City en quart de finale aller de la Ligue des Champions mercredi (2-2).
Un choix inattendu de la part de Laurent Blanc sachant que Marquinhos avait parfaitement assuré l'intérim. De plus, malgré ses apparitions avec l'équipe réserve et la Côte d'Ivoire, l'ancien Toulousain manquait clairement de rythme, d'où sa baisse de régime après la pause et son implication sur le but du Mancunien Fernandinho. Mais pour Pierre Ménès, le coupable n'est pas Aurier, mais plutôt son entraîneur.
« Comment Blanc a-t-il pu lancer, ou relancer c’est comme on veut, Serge Aurier dans un match de cette importance après deux mois de punition ? L’Ivoirien était clairement inhibé, psychologiquement pas prêt à recevoir l’accueil pour le moins frisquet du Parc, et surtout il a lâché physiquement à l’heure de jeu, sa responsabilité étant engagée sur l’égalisation des Citizens », s'est étonné le consultant de Direct Matin, avant d'évoquer le cas Marquinhos, agacé par le choix du coach parisien.
« On manque de respect à Marquinhos »
« Et puis il y a un autre problème, bien plus grave à mes yeux. C’est la manière dont Blanc traite Marquinhos, toujours irréprochable, qui joue dans l’axe, où il me semble tellement supérieur à David Luiz, ou sur le côté droit. On manque de respect à ce garçon d’un professionnalisme sans faille et d’un état d’esprit irréprochable, a dénoncé Ménès. Certes, le groupe apprécie énormément Aurier et lui a pardonné. Mais nous sommes en quart de finale de Ligue des Champions, pas à la fête de fin d’année du collège Pablo-Neruda. » Si le PSG tentera forcément de rassurer le Brésilien, ce dernier ne risque pas d'oublier ce traitement à l'approche du mercato estival...