Aurait-on surestimé l’attaque de l’Olympique de Marseille ? La question mérite d’être posée à la vue des trois derniers matches des Phocéens, auteurs de trois buts dont deux de la tête de Lucas Mendes sur coups de pied arrêtés et un pénalty dans le temps additionnel mercredi soir contre Arsenal. L’OM promettait pourtant un jeu porté vers l’offensive à l’image de ses recrues Saber Khalifa et surtout Florian Thauvin, tous les deux entrés en jeu mercredi soir alors que la messe était déjà dite. Comme face à Toulouse et Monaco, l’OM construit, s’approche de la zone de vérité et plus grand chose. En cause un manque de réalisme et de soutien que souligne Dimitri Payet.
« On s’est procuré beaucoup d’occasions, malheureusement on n’a pas su les concrétiser, a regretté l’ancien Lillois en conférence de presse. Parfois, il manquait un peu de monde dans la surface ou un peu plus de précision dans l’avant-dernier ou le dernier geste. Malgré tout, on s’est rassuré dans le jeu et on a prouvé qu’on pouvait rivaliser avec de grandes équipes comme Arsenal. » Une statistique pour appuyer les déclarations de Payet : l’OM n’a cadré que 9 tirs sur 17 tentatives, souvent lointaines.