Bruno Genesio l’a expliqué brièvement après le match nul face à Hoffenheim (2-2) ce mercredi soir : quand on gâche autant d’occasions de mettre fin au suspense, et qu’au final on parvient à laisser échapper les points de la victoire, il n’y a pas grand chose à ajouter tant la déception est immense. C’est également le point de vue de Pierre Ménès, qui n’en revient toujours pas d’avoir vu l’OL se faire remonter par une équipe d’Hoffenheim qui ne semblait même plus y croire. Et pourtant, la maladresse offensive a rendu l’impossible possible, comme l’explique le consultant de Canal+ dans son analyse qu’il présente avec cette petite phrase : « A ce niveau de gaspillage, c’est presque un exploit ».
« Comment est-il possible de ne pas savoir tenir un score à ce point ? Alors que tout, absolument tout était réuni pour que l’OL fasse un énorme pas vers la qualification pour les huitièmes de finale, les hommes de Génésio ont lamentablement craqué dans la dernière demi-heure de jeu. Incompréhensible. Alors évidemment, rien n’est perdu pour la qualification. Mais les données du problème ne sont plus les mêmes pour des Lyonnais qui vont accueillir une équipe de City probablement revancharde après le match aller pendant qu’Hoffenheim recevra le Chakhtior. Et surtout, ce nul au goût de défaite a encore montré les incroyables lacunes mentales - et peut-être physiques - de cette formation rhodanienne, qui s’est donc spécialisée dans la perte de points à la dernière minute. Quand tout va bien, cette équipe est capable de développer des mouvements intéressants et de marquer grâce à l’une des individualités. Mais dès qu’un grain de sable vient enrayer la machine, on a l’impression que l’équipe tout entière se liquéfie, ne sait plus défendre et rate tout ce qu’elle veut en attaque. Des manques qui, en Ligue des Champions, se paient immédiatement… », a souligné un Pierre Ménès qui comme beaucoup, n’arrive pas à suivre les performances en dents de scie de l’Olympique Lyonnais cette saison.