Jean-Michel Aulas, qui avait annoncé après la trêve hivernale le début de la remontée pour Lyon, doit pour le moment attendre. Nice et le podium sont toujours hors de portée et en dehors d’une victoire finale en Europa League, il sera difficile d’aller chercher un billet pour la précieuse Ligue des Champions. Cela tombe bien, grâce au grand stade, elle n’est plus si vitale que cela sur le plan économique. Bien évidemment le prestige et les retombées financières qui en découlent sont inestimables, mais l’avenir économique de l’OL ne dépend plus de ce facteur, a confié JMA.
« Le club s’appuie désormais sur un modèle économique vertueux grâce au nouveau stade. L’affluence en baisse ? Même si c’est gratuit, ceux qui ne veulent pas venir, ne viennent pas. Il faut dépasser l’approche visuelle. On a fait 35 000 personnes contre Dijon, il y en aurait eu 18 000 à Gerland ! La récurrence des événements au Parc OL fait que ça marche sans que l’on soit obligatoirement champion ou en Ligue des champions », a confié au Progrès le président rhodanien, pour qui le changement de dimension de son OL lui permet de continuer à grandir même si les résultats sportifs ne sont pas au rendez-vous.